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21 juillet 2021 3 21 /07 /juillet /2021 11:53

Bella Ciao est une chanson qui a fait le tour du monde. Symbole de toutes les résistances, elle a vu le jour en Italie dans les rizières, avant de devenir l’un des hymnes des « partisans » opposés à Mussolini.

Parmi eux, un certain Angelo Ricco, né en 1912 à La Spezia, en Italie du Nord.

Ce jeune et bouillant lieutenant italien fut un farouche adversaire du Duce. On le retrouve chef de la Résistance en Dordogne et dans le Sud-Ouest. Il encadre un des premiers maquis du Périgord vert, puis prend la tête d’un des régiments qui participent à la libération d’Angoulême et aux combats héroïques sur le front de l’Atlantique.

Cette biographie inédite ne ménage pas les zones d’ombre du personnage, mais elle souligne aussi ses qualités exceptionnelles de combattant, au-delà de toutes les critiques et de tous les jugements hâtifs.

L’ouvrage est préfacé par Lucia Bonfreschi, professeure d’histoire contemporaine et chargée de recherches au Dipartimento di Studi Umanistici de l’Université Roma Tre.

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15 juin 2021 2 15 /06 /juin /2021 15:43

Eux aussi firent de la résistance.

Eux, ce sont les protestants qui résistèrent aux dragons du roi de France qui voulait leur imposer le retour à la foi catholique.

Eux qui firent mine de se convertir et continuèrent de pratiquer leur culte en cachette, au sein des cellules familiales et lors des assemblées du "désert".

Eux qui fuirent vers la Suisse, l'Allemagne ou la Hollande.

Eux qui cachèrent leurs pasteurs et leurs prédicants clandestins.

Eux qui enterrèrent leurs morts dans des cimetières familiaux.

Eux qui furent les ancêtres de ces collégiens qui, entre 1981 et 1983, se firent enquêteurs, historiens et auteurs d'une brochure consacrée aux protestants de la région de La Crèche, en Poitou, du XVI° au XX° s.

 

Pour retrouver une mémoire parfois enfouie dans les brumes de la déchristianisation et construire une histoire qui soit une balise pour le temps présent.

Pour retrouver le texte complet de cette brochure de 117 pages, publiée par le CDDP des Deux-Sèvres en juin 1983, et illustrée de nombreux textes et documents, cliquer sur les titres des trois parties :

 

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5 décembre 2020 6 05 /12 /décembre /2020 19:38

 

 

 

 

Un film de France 3 suivi d'un débat entre trois historiens : Bernard Lachaise, Pascal Plas et Michel Chaumet

A voir sur Noa

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5 décembre 2020 6 05 /12 /décembre /2020 19:22

Conférence de Michel Chaumet consacrée au grand résistant, né à Saint-Maixent

A découvrir sur Vimeo

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26 septembre 2020 6 26 /09 /septembre /2020 16:49
Le grand livre des déportés français à Dora

Un mémorial de papier de 4,2 kilos, 2.500 pages et 3.000 photos : Le livre des 9.000 déportés de France à Mittelbau-Dora est le tour de force de Laurent Thiery, historien de la Coupole d’Helfaut, dans le Pas-de-Calais.

Car il existe un lien entre le camp de Dora et le musée du Pas-de-Calais. Ce dernier est implanté dans le gigantesque bunker de béton construit par les nazis d’où devaient être tirés les V2, arme secrète d’Hitler qui devait, espérait-il, changer le cours de la guerre.

Or, c’est à Dora que fut construite l’usine de fabrication du V2 en 1943, dans une ancienne mine du centre de l’Allemagne. Là, sans voir le jour pendant des mois, dans le vacarme des marteaux-piqueurs et sous le joug des SS, les hommes tombaient en nombre. Des 9.000 déportés depuis la France, seuls la moitié revinrent du « tunnel de Dora » et de ses camps satellites.

A chacun d’entre eux est désormais consacrée une notice biographique complète. Ce travail de titan a été coordonné par Laurent Thiery. Originaire de Normandie, l’historien a commencé à plancher sur ce projet de dictionnaire des déportés de Dora en 2012. Le projet avait été entrepris depuis 1998 par André Sellier, historien associé à La Coupole et ancien déporté.

Fin 2014, un noyau dur de profs d’histoire retraités apporte leur concours aux recherches et à la rédaction. Environ 70 auteurs seront finalement mobilisés, dans chaque région de France. L’ex-ministre de la Culture, Aurélie Filippetti, signe, elle, une émouvante préface, évoquant « les silences et les non-dits » autour de Dora. Son grand-père et deux de ses grands-oncles, antifascistes italiens des mines de Lorraine, y ont été déportés.

« Sans ce dictionnaire, des hommes pour lesquels on avait simplement la notion "disparu à tel endroit" n’auraient plus d’existence, souligne Laurent Thiery. Là, on les raccroche à des histoires, on dit qui étaient leurs camarades, avec qui ils ont été arrêtés… On les sort de l’oubli »,

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6 novembre 2019 3 06 /11 /novembre /2019 15:27
La Lutte clandestine en France. Une histoire de la Résistance 1940-1944

Trois historiens, spécialistes de la Résistance (Laurent Douzou, Julien Blanc, Sébastien Albertelli), ont décidé de conjuguer leurs expertises, de croiser leurs regards, de se soumettre à une critique réciproque et exigeante. S’appuyant sur une abondante littérature, les auteurs se sont attachés à dérouler un récit qui prend parfois à rebours, comme dans le cas de la mémoire de la Résistance, les thèses communément admises.
Chacun des dix-sept chapitres du livre s’ouvre sur un document visuel – photo d’identité, reproduction d’une feuille clandestine, cliché d’une scène publique ou privée – qui illustre une facette de cette histoire, saturée de représentations mais si pauvre en illustrations. Ces documents variés font ainsi office de portes d’entrée vers un monde par nature difficile à saisir, celui de la lutte clandestine.
Tout en suivant la trame chronologique de la période, depuis les premières manifestations du refus en 1940 jusqu’aux libérations du territoire à l’été et à l’automne 1944, c’est bien une approche anthropologique du phénomène qui a été privilégiée. Elle conduit à mettre l’accent sur la densité extrême du temps résistant, à scruter ses pratiques et ses sociabilités, à interroger aussi les liens qui se tissent peu à peu avec la société. Elle cherche à comprendre ce que vivre en Résistance pouvait concrètement signifier. Soumis à un danger permanent, sans modèle préalable auquel se référer, l’univers clandestin de la Résistance, enfoui et invisible, n’aura en réalité jamais cessé d’inventer sa propre action. Il a généré des expériences d’une extrême variété tout en exposant l’ensemble de ses protagonistes, où qu’ils aient oeuvré, à des risques identiques et mortels.

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20 février 2019 3 20 /02 /février /2019 18:03
Cartea Negra. Le Livre noir de la destruction des Juifs de Roumanie (1940-1944)

de Matatias Carp

Trad. du roumain par Alexandra Laignel-Lavastine. Introduction et notes d'Alexandra Laignel-Lavastine

 
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15 février 2019 5 15 /02 /février /2019 16:38
Le dictionnaire des fusillés en ligne

Les notices du Dictionnaire des Fusillés sont désormais disponibles en intégralité sur un site dédié, qui reprend la totalité des notices publiées dans l’édition papier du Dictionnaire des fusillés après condamnation et comme otages, ainsi que de très nombreuses notices inédites des exécutés sommaires et victimes civiles massacrées soit plus de 19 300 entrées. La matière de ce site est encore en cours de développement et s’enrichit quotidiennement, à travers des compléments ou de nouvelles biographies. Il propose également des présentations historiques des lieux d’exécution et de massacre en France, ainsi que des outils de recherche spécifiques.


Cliquer ici pour consulter le site du Maitron des Fusillés et exécutés

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23 janvier 2019 3 23 /01 /janvier /2019 19:22
Carmen et Emilio

Après avoir combattu le franquisme dans les années 1930 en Espagne, Carmen et Emilio Alvarez Canossa, jeune couple de Madrilènes, se retrouvent sur les routes de l’exil en janvier 1939, avec leur enfant âgé de quelques mois. Ayant réussi à s’échapper des camps d’internement, en Provence, puis en Dordogne, ils s’engagent, presque naturellement, dans le combat anti-nazi et deviennent chef de maquis et agent de liaison. Carmen et Emilio puisent leur force dans leurs convictions, sans doute aussi dans l’amour et la complicité qui les lient.

Christian Bélingard, recueillant des sources françaises et espagnoles, a retrouvé les derniers témoins de ces événements. Il fait de cette histoire un récit passionnant.

Christian Bélingard, longtemps journaliste à France 3, est l’auteur de plusieurs ouvrages historiques. Il a particulièrement étudié l’histoire de la Résistance et des maquis de Dordogne. Il a également recueilli des témoignages précieux qui font référence à cette période.
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8 octobre 2018 1 08 /10 /octobre /2018 10:58

Au moins 500 000 combattants, autant de morts, civils dans leur écrasante majorité, plus de 5000 villages biélorusses incendiés, dont plus de 600 entièrement détruits avec toute leur population : derrière ces chiffres s'esquisse la tragédie du plus puissant mouvement de résistance armée à l'occupation nazie en Europe. Ce livre rend leur voix aux partisans soviétiques, combattants aguerris menant une guerre impitoyable, qui se levèrent dans les forêts et marécages de Biélorussie, d'Ukraine et de Russie pour défendre la liberté et la patrie d'Octobre.

Grâce à un patient croisement des sources allemandes et soviétiques, l'auteur propose une plongée au coeur de cette apocalypse européenne méconnue. Dans leurs gestes, leurs mots, dans leurs violences, leurs souffrances, mais aussi leurs rêves, leurs fêtes, les partisans prennent corps. Ainsi s'esquisse le drame de Soviétiques ordinaires pris dans l'affrontement cataclysmique de deux totalitarismes. De l'utopie violente qu'ils portaient, il ne reste aujourd'hui que des deuils inachevés, cicatrices toujours ouvertes de guerres civiles dont on ne peut parler. Au-delà des mythes, le livre offre une réflexion sur les modalités de la radicalisation, de la brutalisation et de la spirale de violence qui ont déchiré ces « terres de sang » au milieu du XXe siècle.

Au-delà des mythes, le livre offre une réflexion sur les modalités de la radicalisation, de la brutalisation et de la spirale de violence qui ont déchiré ces « terres de sang » au milieu du XXe siècle.

 

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