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20 décembre 2016 2 20 /12 /décembre /2016 11:57

« Secrétaire de mairie, conseiller syndical du SN, secrétaire général du Comité Départemental de Rassemblement Populaire, secrétaire général de la Fédération Départementale des Combattants Républicains, président, secrétaire ou membre très actif de plusieurs autres « sociétés savantes » (Instruction Populaire, Ligue des Droits de l’Homme, Paix et Liberté, Fédération des Officiers de Réserve Républicains, Jeunesses républicaines et laïques, Libre Pensée etc., etc.). Je sais, c’est trop ! Et puis après ? »

Ainsi s’exprimait Edmond Proust dans les années 30. C’était sans compter avec les très lourdes responsabilités qu’il devait assumer par la suite.

Dès 1935, c’est la présidence de la MAAIF, mutuelle qu’il a contribué à fonder, qu’il a installée à Niort devenue, grâce à lui, la capitale des mutuelles, et qu’il a portée à bout de bras jusqu’à sa mort, lui consacrant alors toute son énergie.

Pendant la seconde guerre mondiale, c’est la direction de la Résistance. Libéré de son camp de prisonniers en 1941, il fonde un groupe autour de lui, rallie l’OCM en 1943, en devient le chef départemental, puis celui de l’AS. Enfin, en 1944, il commande les soldats de l’ombre réunis sous la bannière FFI, avant de les grouper dans le 114° RI, héroïque devant la poche de La Rochelle et distingué pour faire partie des troupes d’occupation en Allemagne en 1945.

Edmond Proust, c’est aussi un sportif, un musicien, un acteur de théâtre, un père de famille, bref un homme dans toute sa plénitude, un modèle peut-être, un exemple sûrement !

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12 novembre 2015 4 12 /11 /novembre /2015 12:29

Un documentaire intéressant sur l'homme qui dirigeait les services douaniers de la gare internationale de Canfranc (lieu magique s'il en est !) dans les Pyrénées et qui, à ce titre, en savait beaucoup sur les échanges entre Allemagne nazie et Espagne franquiste.

A voir sur France 3 Aquitaine

En complément, on peut lire le roman (pas si romanesque) de Santiago Mendieta, L'or de Canfranc, paru en 2008 aux éditions Privat

Le roi de Canfranc
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11 août 2015 2 11 /08 /août /2015 15:08
Mémoires d'un maquisard

Pendant l’Occupation, Philippe Papon rejoint l’Armée Secrète, pour prendre, en 1944, le commandement du groupe Phiphi, qui participera à la libération de Périgueux, d’Angoulême, de Rochefort et assistera au bombardement de Royan.

« Les hommes du groupe Phiphi ont vécu dans les bois et sous le feu allemand les moments les plus forts et les plus désintéressés de leur existence. Soudés par des moments de partage à nuls autres pareils, ils ont rêvé à une autre façon de vivre ensemble. » (extrait de la préface de Dominique Richard)

Un récit authentique et attachant qui se lit d’une traite.

Un témoignage très original sur la résistance en Dordogne et dans les poches de l’Atlantique. La Libération vue par un résistant de l’Armée Secrète.

Philippe PAPON

Philippe Papon (1910-1993), dit Phiphi dans la Résistance, originaire de Thiviers, a vécu à Périgueux de la Libération jusqu’à sa mort. Ce manuscrit, écrit dans les années 1980, a dormi trente ans dans un tiroir. Il est rendu à la lumière par sa fille, Françoise Goulandris-Papon.

Un livre édité par les éditions Sud-Ouest

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27 mai 2015 3 27 /05 /mai /2015 10:35
Le dictionnaire des fusillés

Ils étaient communistes, gaullistes, socialistes, syndicalistes, ou bien tout simplement patriotes ; juifs, chrétiens, ou libres-penseurs.

Certains étaient des résistants actifs, d’autres furent arrêtés en raison de leurs origines, de leur engagement militant ou de leur refus de l’Occupation.

Tous subirent jusqu’à en perdre la vie l’appareil répressif mis en place par les occupants nazis, les fascistes italiens et les autorités vichystes. Leurs parcours, d’une extrême diversité, convergent le plus souvent vers un but commun : lutter contre la barbarie.


Ce livre réunit les biographies de ceux qui furent fusillés en France entre 1940 et 1944. Il rappelle les conditions de leur arrestation et de leur exécution et retrace leur itinéraire, leur vie, leurs engagements. Fruit d’un exceptionnel travail d’historiens, cet ouvrage rend aux fusillés de la Seconde Guerre mondiale un hommage citoyen. Ils sont présents à nos mémoires.

Ce dictionnaire biographique a été rédigé par un collectif d’une centaine d’auteurs, dont Dominique Tantin et Virginie Daudin, sous la direction de Claude Pennetier (directeur du Maitron, chercheur CNRS/CHS Paris-I), Jean-Pierre Besse (1949-2012, historien), Thomas Pouty (historien), Delphine Leneveu (CRHQ-UCBN/CNRS). Il s’inscrit dans la collection Maitron, dictionnaire biographique du mouvement ouvrier et du mouvement social.

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27 mai 2015 3 27 /05 /mai /2015 10:22

Un site consacré à des témoignages filmés d'anciens résistants.

 

Voici ce qu'en écrivent les auteurs : " Le site "parolesderesistants.com" est un site qui fait état d'une aventure humaine sur un territoire ayant pour contexte historique la résistance de 1940 à 1945.

Afin de mettre en valeur cette aventure humaine exceptionnelle nous filmons des résistants encore vivants et travaillons lors de l'entretien avec des concepts philosophiques tels que l'existence et l'engagement, la relation à la mort, la mémoire dans la relation à ce passé troublé et à leur propre jeunesse.

Ainsi établir, recouper, dénoncer des faits historiques avérés n'est pas notre but. Nous n'avons pas l'intention de réécrire l'histoire. Ce site reste un partage d'expériences à travers la paroles de ceux qui ont vécu cette aventure de la résistance...

L'Histoire est cependant scrupuleusement respectée et contrôlée par les résistants eux mêmes qui ont dans chaque département une autorité vivante, une sorte de chef auquel nous nous référons. Sans être Historiens nos réalisateurs ont une solide connaissance historique de la période.

Pour les pages d'informations purement historiques des Historiens-amis de notre partenaire la Fondation de la Résistance ou des archives des départements sont mandatés."

 

A découvrir sur http://www.parolesderesistants.com

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2 avril 2015 4 02 /04 /avril /2015 12:37
Retour à la vie

Entre l’été 1945 et le printemps 1947, environ 500 anciennes déportées, la plupart résistantes, comme Charlotte Delbo, mais aussi quelques juives, telles Ida Grinspan ou Simone Veil, passent plusieurs mois de convalescence en Suisse romande.

À l’initiative de Geneviève de Gaulle, de l’Association des déportées et internées de la Résistance (ADIR) et d’un Comité d’aide en Suisse, neuf lieux (Les Avants, Château-d’Oex, Crassier, Fribourg, Grandchamp, Le Mont-sur-Lausanne, Montana, Nyon et Villars-sur-Ollon) accueillent ces revenantes de Ravensbrück ou d’Auschwitz.

C’est cette page peu connue de l’histoire suisse et française, mais aussi de l’après-déportation, que défriche ce livre, fruit d’une recherche de plus de quatre ans pour en retrouver traces et protagonistes, en Suisse et en France. Malgré des archives lacunaires, les auteurs ont reconstitué les conditions de ces accueils et leur financement par les multiples conférences de Geneviève de Gaulle et une contribution du Don suisse.

Par ailleurs, cet ouvrage retrace les destins de quelques-unes de ces femmes, victimes de la barbarie nazie, ou des personnes qui les accueillent, pour les accompagner dans leur retour à la vie. Les auteurs tentent aussi d’appréhender comment ces rescapées de l’enfer ont été perçues, à l’époque, par la population et la presse d’un pays épargné par la guerre.

Voir le compte-rendu des Clionautes

A commander sur le site de l'Alphil

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2 avril 2015 4 02 /04 /avril /2015 12:11
 Marcel Chichery

Le 7 juin 1945, une lettre parvient à l'épouse d'un déporté français dont on est toujours sans nouvelles, Marcel Chichery, professeur au collège de Saint-Maixent dans les Deux-Sèvres et, au moment de son arrestation en février 1944, responsable du réseau de résistance Libération-Nord pour le Poitou-Charentes.

La lettre, rédigée de la main d'un prisonnier de guerre tout juste rentré de captivité en Allemagne, révèle qu'à la date du 11 avril 1945, Marcel Chichery était toujours en vie mais qu'avec ses camarades d'infortune, il craignait d'être bientôt exécuté. Il s'agit là du dernier signe de vie que Marcel Chichery va donner, 48 heures seulement avant la tragédie monstrueuse de Gardelegen, au cours de laquelle plus de 1.000 déportés sont enfermés dans une grange puis brûlés vifs par leurs bourreaux nazis.

Cet ouvrage relate la courte vie de Marcel Chichery depuis son enfance à Lezay, petit bourg des Deux-Sèvres, jusqu'à sa disparition lors des derniers soubresauts de l'Allemagne d'Hitler.

Brillant enseignant, chercheur promis à un grand avenir, Marcel Chichery a su, avec beaucoup de courage, donner l'exemple, en œuvrant sans relâche à la cause de la Résistance puis, en déportation, en faisant front, face à la souffrance du corps, la dépersonnalisation et l'avilissement.

Avec sa grande simplicité, son sens du devoir et son dévouement aux autres, Marcel Chichery a beaucoup marqué ceux qui furent ses élèves ou qui, plus tard, furent ses compagnons de misère.

Texte de Jean-Luc Cartron, petit-fils de Marcel Chichery

Préface de Michel Chaumet

Geste éditions

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12 décembre 2014 5 12 /12 /décembre /2014 09:19

couverture

Christian Bélingard, journaliste à France 3 Limousin, raconte dans « Les Acacias blancs de Gelsa » (éditions Fanlac) l'épopée, méconnue, du résistant José Gonzalvo Uson. Jeune guérillero anti-franquiste, il fut un chef très actif du mouvement Francs Tireurs et Partisans français en Dordogne Nord et particulièrement sur le secteur de Jumilhac, Thiviers et Nontron. Il participa ensuite à la périlleuse opération Reconquista dans le Val d'Aran.

 

A découvrir sur le blog de l'auteur

 

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4 novembre 2014 2 04 /11 /novembre /2014 09:48
par Dominique TANTIN

Cet ouvrage est issu d’une thèse rédigée sous la direction de l’historien Henry Rousso, l’un des plus éminents spécialistes de la période de l’Occupation, et soutenue en 2010 à l’université de Paris Ouest Nanterre La Défense. Il s’agit de cerner l’influence du régime de Vi- chy sur le fonctionnement de la justice pénale ordinaire en étudiant l’activité du tribunal correctionnel de Niort entre 1936 et 1949 et celle de la cour d’assises des Deux-Sèvres de 1936 à 1951. Des informations qui sont ici replacées dans le contexte des politiques judiciaires et pénales des régimes successifs et des bouleversements induits par la défaite, l’Occupation, la dictature de l’État français puis la Libération. Cette investigation est fondée sur le dépouillement et l’exploitation de plus de 7 000 procédures dans les archives départementales et de plusieurs dizaines de dossiers de carrière de magistrats aux Archives nationales. L’analyse statistique est complétée par de nombreuses études de cas qui relatent des vies et des événements d’une époque particulièrement troublée. C’est le choc de la guerre et de l’Occupation sur une administration régalienne et – perçu au travers du prisme de l’activité judiciaire – son impact sur la société française qui sont ainsi restitués.

En savoir plus sur le site de l'éditeur

La justice des années sombres en Deux-Sèvres
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4 novembre 2014 2 04 /11 /novembre /2014 09:36
La traque des Juifs dans les Mauges

L'historien Bertrand Bossy décrypte dans un livre la répression et la déportation des Juifs dans les Mauges pendant la Seconde Guerre mondiale.

Les Mauges, territoire rural de la région de Cholet, pouvaient apparaître comme une zone refuge pendant la Seconde Guerre mondiale.

Pour les Juifs (150 personnes sont passées dans l'arrondissement pendant la guerre), ce fut l'inverse.

Dans son livre, Histoire de la déportation des Juifs dans les Mauges, Bertrand Bossy décrypte les mécanismes de la répression et de la déportation, recense les victimes et retrace une partie de leurs parcours.

Il en ressort que les Juifs avaient nettement moins de chances de s'en sortir que dans le reste du département.

L'historien fait également un sort, à travers des faits précis, à ceux qui défendent, comme le polémiste Eric Zemmour, que l'administration française a tenté d'atténuer la persécution des Juifs français.

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